La corrida est une tradition vieille de plusieurs siècles, prédominante dans certains pays européens et d’Amérique latine. Cet article explore l’origine de la corrida, la provenance des taureaux, leur préparation avant le spectacle et les événements dans l’arène. On discutera aussi des cas où les taureaux sont épargnés, du sort réservé aux taureaux qui blessent le matador, et du nombre de taureaux tués chaque année en France. Enfin, nous aborderons ce que dit la loi française sur la corrida ainsi que d’autres traditions tauromachiques dans le monde.
Plan de l'article
- L’origine de la corrida
- La provenance des taureaux destinés aux corridas
- La préparation des taureaux avant la corrida
- Le déroulement des événements dans l’arène
- Les cas où les taureaux sont épargnés
- Le sort des taureaux qui blessent le matador
- Le nombre de taureaux tués chaque année en France lors des corridas
- Ce que stipule la loi française
- Les autres grandes traditions tauromachiques à travers le monde
- Réflexions finales
- FAQ
L’origine de la corrida
La corrida trouve ses racines dans des rituels anciens pratiqués depuis la Rome antique. À l’époque, les combats entre hommes et bêtes étaient une forme de divertissement publique. Ces spectacles ont évolué pour devenir les corridas que nous connaissons aujourd’hui. En Espagne, la corrida telle que pratiquée maintenant a commencé à se formaliser au XVIIIe siècle. Les règles et les costumes se sont codifiés au fil du temps, transformant ces combats en une véritable discipline artistique.
A lire en complément : Location de box de stockage : comment estimer la taille dont vous avez besoin
En dehors de l’Espagne, la tradition tauromachique s’est implantée dans des pays comme la France, le Portugal et plusieurs nations d’Amérique latine. Chaque région a développé ses propres variantes de la corrida, introduisant des caractéristiques uniques et des valeurs culturelles distinctes. La corrida a toujours été un reflet de la culture locale, intégrant des éléments de folklore, de musique et d’arts visuels.
Même si elle est ancrée dans la tradition, la corrida a toujours été un sujet de débat. Les critiques mettent en avant la souffrance animale et les controverses éthiques tandis que les partisans parlent d’art et de patrimoine culturel. Ce dualisme continue de susciter des discussions passionnées et de provoquer des réactions opposées parmi le public.
A lire également : Nomenclature des petites fenêtres et leur fonctionnalité
La provenance des taureaux destinés aux corridas
Les taureaux de corrida sont issus de lignées sélectionnées rigoureusement pour leurs caractéristiques physiques et comportementales. En Espagne, ces taureaux proviennent principalement de ganaderías, des élevages spécialisés où les animaux sont élevés dans des conditions spécifiques. Les éleveurs choisissent les meilleures lignées en fonction de critères tels que la bravoure, l’agilité et la force.
En plus de l’Espagne, d’autres pays producteurs de taureaux destinés aux corridas incluent le Mexique, la France et le Portugal. Chaque élevage a ses propres critères de sélection, souvent transmis de génération en génération. Les taureaux sont élevés en semi-liberté, ce qui permet de préserver leur comportement naturel et leur agressivité, essentiels pour le spectacle.
La sélection des taureaux est un processus méticuleux qui commence dès leur naissance. Les éleveurs observent et évaluent les jeunes taureaux pour déterminer lesquels ont le potentiel de devenir des combattants dignes de l’arène. Les taureaux non retenus pour la corrida trouvent souvent une autre utilité, comme la reproduction ou l’abattage pour leur viande.
La préparation des taureaux avant la corrida
Avant d’entrer dans l’arène, les taureaux subissent une préparation rigoureuse. Ils sont souvent soumis à un régime alimentaire spécifique visant à optimiser leur force et leur endurance. Les éleveurs et les soigneurs veillent à ce que les taureaux soient en excellente condition physique, car leur performance dans l’arène est cruciale pour le spectacle.
Les conditions de vie des taureaux avant la corrida sont soigneusement contrôlées pour minimiser le stress et maximiser leur bien-être. Ils vivent généralement dans de vastes pâturages, ce qui permet d’entretenir leur agressivité naturelle. Quelques jours avant l’événement, les taureaux sont transportés vers l’arène, une opération effectuée avec le plus grand soin pour éviter tout traumatisme psychologique.
Le jour de la corrida, les taureaux sont maintenus dans des enclos sombres pour les maintenir calmes et prévenir toute fatigue inutile. Juste avant d’entrer dans l’arène, ils sont exposés à des stimuli qui augmentent leur agressivité, afin qu’ils soient dans un état optimal pour le combat. Cette phase de préparation est cruciale pour garantir un spectacle à la hauteur des attentes du public.
Le déroulement des événements dans l’arène
Une corrida traditionnelle se divise en trois parties, appelées tercios. Le premier tercio, ou tercio de varas, voit l’introduction du taureau dans l’arène, où il est confronté par le matador et les picadors à cheval. Les picadors blessent légèrement le taureau pour diminuer sa force et tester sa bravoure. En même temps, le matador étudie les mouvements et la réaction de l’animal.
Dans le deuxième tercio, appelé tercio de banderillas, les banderilleros plantent de courtes lances décoratives dans le dos du taureau. Cette phase est aussi un test de bravoure et de résistance pour l’animal. Le taureau montre alors sa capacité à supporter la douleur tout en maintenant son agressivité, ce qui est crucial pour la suite du spectacle.
Le dernier tercio, ou tercio de muerte, est le climax de la corrida. Le matador exécute une série de passes avec une cape rouge, appelée muleta, avant de porter le coup de grâce avec une épée. L’objectif est de tuer le taureau d’un coup précis, mettant fin au combat de manière spectaculaire. La qualité de la mise à mort et la performance du matador sont alors jugées par le public et les experts présents.
Les cas où les taureaux sont épargnés
Bien que la majorité des taureaux trouvent la mort dans l’arène, il existe des exceptions où ils sont graciés. Ce processus, appelé indulto, se produit lorsque le taureau montre une bravoure exceptionnelle et gagne le respect du public et des juges. Le matador demande alors à l’autorité de l’arène de pardonner le taureau.
Si l’indulto est accordé, le taureau est retiré de l’arène et reçoit des soins pour guérir de ses blessures. Ces taureaux graciés deviennent souvent des reproducteurs dans leur élevage d’origine, contribuant ainsi à perpétuer les lignées de taureaux courageux. Ils sont traités avec une grande considération et représentent une source de fierté pour les éleveurs.
Néanmoins, l’indulto reste un événement rare. Les critères pour accorder la grâce sont très stricts et peu de taureaux parviennent à les satisfaire. Cela dit, lorsque cela se produit, c’est un moment de grande émotion pour le public et tous les participants, soulignant le respect mutuel entre l’homme et l’animal.
Le sort des taureaux qui blessent le matador
Dans certains cas, les taureaux parviennent à blesser le matador pendant la corrida. Ces incidents sont souvent spectaculaires et attirent beaucoup d’attention médiatique. Cependant, le sort du taureau ne change généralement pas, malgré l’incident. Il sera tué conformément au déroulement normal de la corrida.
Les taureaux qui infligent des blessures graves aux matadors ne sont pas épargnés pour autant. L’émotion suscitée par de tels événements peut influencer le public, mais les règles de la corrida sont strictes. Le combat continue jusqu’à ce que le taureau soit abattu, indépendamment des blessures infligées au matador.
Cependant, ces incidents sont notés et documentés par les éleveurs. Les taureaux ayant blessé un matador sont souvent considérés comme ayant montré une bravoure et une aggression exceptionnelles. Cette information peut affecter les décisions futures concernant la sélection et l’élevage des taureaux.
Le nombre de taureaux tués chaque année en France lors des corridas
En France, la corrida est une tradition vivante, notamment dans le sud du pays. Chaque année, environ 800 à 1 000 taureaux y sont tués pendant des corridas. Les chiffres peuvent varier d’une année à l’autre en fonction du nombre d’événements organisés et du succès populaire de ces spectacles.
Les villes françaises les plus célèbres pour leurs corridas incluent Nîmes, Arles et Béziers. Ces événements attirent des milliers de spectateurs et sont souvent accompagnés de fêtes locales. Les taureaux sont élevés spécifiquement pour ces événements, et leur parcours jusqu’à l’arène est minutieusement orchestré.
Le nombre de taureaux tués en France est une fraction de celui en Espagne, où la pratique est encore plus répandue. Néanmoins, la corrida en France reste une source de controverse et de débats animés entre défenseurs des traditions et militants pour les droits des animaux.
Ce que stipule la loi française
En France, la corrida est légale sous certaines conditions spécifiques. La loi française permet la corrida dans les régions où une tradition locale ininterrompue peut être démontrée. Cela signifie que seules quelques régions spécifiques peuvent organiser des corridas sans enfreindre la loi.
Le Code pénal français inclut une exception à l’interdiction des actes de cruauté envers les animaux pour les corridas et les combats de coqs organisés selon la tradition locale. Cette exception est souvent contestée par les organisations de défense des animaux, qui militent pour une interdiction totale de ces pratiques.
Malgré les controverses, la corrida bénéficie d’une protection juridique en France. Des tentatives pour révoquer cette exception ont été faites à plusieurs reprises, sans succès à ce jour. Le débat reste donc ouvert sur l’avenir de cette tradition dans la législation française.
Les autres grandes traditions tauromachiques à travers le monde
Au-delà de la France et de l’Espagne, d’autres pays entretiennent également des traditions tauromachiques. Au Portugal, par exemple, il existe une variante de la corrida où le taureau n’est pas tué dans l’arène. Cette version, appelée tourada, met l’accent sur la bravoure et l’habileté sans le coup de grâce final.
En Amérique latine, notamment au Mexique, la corrida est également très populaire. Les règles sont similaires à celles de l’Espagne, et les événements attirent une grande foule. Le Mexique compte parmi les plus grands producteurs de taureaux de combat et ses corridas sont un élément central de la culture locale.
Les traditions tauromachiques existent aussi en Colombie, au Pérou et au Venezuela, avec des variantes locales spécifiques. Chaque région met en avant des éléments culturels uniques, transformant la corrida en un spectacle qui dépasse le simple combat pour devenir une véritable célébration de l’identité nationale.
Réflexions finales
La corrida demeure une tradition profondément ancrée et controversée. Entre la bravoure célébrée des taureaux épargnés, les risques pour les matadors et les débats législatifs, ce spectacle ne laisse personne indifférent. Voici un résumé des points clés abordés :
FAQ
Est-ce que le taureau est manger après la corrida ?
Oui, le taureau est souvent mangé après la corrida. Sa viande peut être vendue ou utilisée pour des repas spéciaux. Certaines parties sont aussi parfois données aux toreros et leurs équipes.
Est-ce que le taureau meurt à la fin de la corrida ?
Oui, généralement, le taureau meurt à la fin de la corrida. Le matador est censé tuer le taureau lors de l’estocade finale. Cependant, dans de rares cas, un taureau particulièrement brave peut être gracié.
Pourquoi couper oreille taureau ?
Couper l’oreille d’un taureau est une tradition dans la tauromachie, souvent comme récompense pour le matador en reconnaissance de son habileté. C’est un symbole de triomphe et d’honneur. Cependant, cette pratique est controversée et critiquée par les défenseurs des droits des animaux.
Comment s’appelle la mise à mort du taureau ?
La mise à mort du taureau s’appelle la corrida. C’est une pratique traditionnelle en Espagne, au Portugal et en Amérique latine. Le matador exécute le taureau à la fin du spectacle.